Malgré des chiffres des entreprises cotées en Europe souvent satisfaisants, il devient de plus en plus difficile pour le marché de grimper à contre-courant de l’inquiétante médiocrité des indicateurs d’activité économique de la zone euro. En revanche, l’économie américaine continue de rassurer avec des chiffres corrects, notamment au niveau d’une nette reprise de l’indicateur d’activité industrielle Empire State sur la région de New York, qui remonte à 10 là où on l’attendait à -2. De même, la capacité industrielle installée à 79,1 % témoigne d’un niveau encore satisfaisant, même si une remontée à 80 % et un peu au-dessus serait plus franchement positive.
Le CAC 40 termine la semaine là où il l’avait commencée, sur un chandelier négatif, susceptible de délimiter un support clé à 3660, faute de quoi un retour sur le support majeur des 3600 points risque d’entrer en ligne de mire, et si les indices américains devaient corriger à l’approche des coupures budgétaires automatiques le 1er mars, vers un risque de construction symétrique qui pourrait pousser l’indice vers 3540, ou peut-être 3520 points.
Le Dow Jones termine la semaine en deçà des 14.000 à 13981 en hausse de 0,06%, le Nasdaq cède -0,21% à 3192, et le S&P 500 reste collé aux 1520 points, avec un recul de -0,10 % à 1519,79 points.
La plupart des résultats des entreprises ont désormais été publiés, et les marchés risquent de se focaliser en Europe vers les élections italiennes du 24 février, et aux États-Unis vers l’échéance du 1er mars avant laquelle le Congrès, de retour de vacances le 25 devra se mettre d’accord pour éviter des coupures budgétaires automatiques.
C’est dire qu’il reste délicat à court terme d’envisager une reprise significative, à moins qu’un compromis positif ne soit vite trouvé aux Etats-Unis et ne pousse le S&P500 vers ses record historiques dans une puissante sortie au-delà 1520 points.
Rien ne paraît moins sûr à très court terme…