Les investisseurs ont salué la division par 2 de la perte nette semestrielle à 426 millions contre 818 millions un an plus tôt pour un chiffre d’affaires en baisse de 7,5% à 18,7 milliards et une volonté de réduire davantage que prévu la consommation de cash cette année.
Compte tenu d’un chiffre d’affaires qui représente près de 15 fois la capitalisation,il suffirait que l’entreprise retrouve un peu de marge opérationnelle pour modifier considérablement une situation financière qui se montre encore très précaire, l’endettement représentant la moitié des fonds propres de l’entreprise.
Il paraît probable, dans ces conditions qu’une augmentation de capital toujours dilutive puisse se produire un moment ou un autre, mais il est évidemment préférable de le faire sur des cours beaucoup plus raisonnables qu’à l’occasion du creux majeur observé à la fin de 2012 à 4,30 euros.
Sur un plan graphique, le titre évolue dans un canal ascendant de court terme et accélère après avoir formé un fond erratique mais bien formé en deçà des 7,30 euros.
Le momentum est positif, mais l’apparition d’un chandelier un peu suspect en fin de semaine pourrait appeler des prises de bénéfices en deçà des 11 euros et susciter un test intéressant de la base du canal à 10 euros, soit pour reprendre la tendance haussière, soit éventuellement entamer une consolidation et revenir vers la zone des 8,75 euros qui serait sans doute plus attrayante, à condition d’accepter les effets potentiels d’une grande volatilité.
Pour les motifs précédemment évoqués, le titre pourrait éventuellement poursuivre sa recovery vers des paliers à 13,50 et même 16,20 euros, mais cela exigera des nouvelles d’une autre teneur au niveau des ventes dans une Europe sans croissance et quelque peu saturée d’automobile.