Pendant que la production industrielle fait une inquiétante rechute de 1,4 % en France au mois de juin, celle de l’Allemagne tire largement son épingle du jeu, avec un net rebond de 2,4 %, plutôt encourageant au niveau européen, mais plutôt inquiétant à l’endroit de la politique économique et fiscale pratiquée dans l’Hexagone.
Cela n’empêche par les marchés de rester plutôt bien orientés, et le CAC 40 de terminer la semaine sur un nouveau plus haut, et venir coller à la résistance clé des 4080 points après avoir tenté de déborder le double pic de 2010 établi précisément à 4086 et 4088 points. La tendance reste positive et continue de souligner le manque d’enthousiasme des vendeurs en dépit de nombreuses semaines de hausse et d’une situation immédiate techniquement surachetée, avec un RSI à 10 semaine dans la zone des 70 % et un chandelier proche d’un doji susceptible de marquer un sommet à titre temporaire.
Alors que le CAC 40 bute vers 4080, le Dow Jones met un terme à une longue série de hausses hebdomadaires en reculant de -0,47 % à 15.426, le Nasdaq cède -0,25 % à 3660, et le S&P 500 -0,38 % à 1691 points.
Il n’y a pas franchement matière à s’inquiéter d’un effritement plutôt salutaire des indices américains tant que les taux longs restent plutôt tranquilles, à peu près dans la zone des 2,60 % sur le 10 ans américain, mais comme nous ne cessons de le répéter, la zone des 4080 est un cap graphique délicat qui pourrait mériter une phase d’hésitation alors que la saison des résultats approche de son terme, assortie, le cas échéant, d’un léger repli, peut-être vers la zone des 4000 points.
Attendez en tout cas de franchir les 4100 pour envisager plus sérieusement une nouvelle progression vers 4170, puis 4300 dans une optique de court terme et préférez, si l’occasion s’en présente, des achats sur repli non garanti vers 4030, a fortiori vers 4000 points…