A la veille d’un sommet européen « informel » mais porteurs d’attentes importantes, rien n’est vraiment résolu, que ce soit au niveau de la Grèce ou des préoccupations à l’endroit de l’Espagne. L’agence de notation Fitch en rajoute et dégrade de deux crans la note du Japon, mais tout se passe comme si le marché était un peu lassé de broyer sans cesse les mêmes inquiétudes, et avait décidé temporairement de se focaliser un peu plus sur les éléments de valorisation plus traditionnels que sont les actions bradées des entreprises.
L’OCDE ayant décidé de remonter légèrement ses prévisions de croissance alors qu’aux États-Unis les statistiques immobilières font état d’une hausse salutaire des prix de l’ordre de 10 % dans l’ancien, le CAC 40 émet un signal technique à confirmer en franchissant le seuil des 3070, en concomitance temporaire avec celui des 1320 sur le S&P 500.
L’indice parisien va se heurter désormais à une résistance particulièrement cruciale, au sommet de son canal descendant de court terme à 3100 points, niveau qui correspond sur le long terme à un pull back précis sur la ligne de support ascendant cassée il y a deux semaines…
Le S&P 500 échoue à donner un signe intéressant en clôturant au-dessus des 1320, puisque la cloche de fin de séance retentit à 1316, en hausse bien modeste de 0,05 % après une hausse jusqu’à 1330 points. Le Dow Jones reste inchangé à 12502, et le Nasdaq sous-performe en cédant -0,29 % à 2839 points.
Dans un contexte qui demeure incertain, le mieux reste de surveiller le succès hypothétique du franchissement des 3100 points avant d’augmenter des positions en actions, en vue d’un retour potentiel à 3180 pour commencer. À défaut, une légère consolidation n’aurait rien de bien étonnant, et un repli éventuel vers la zone des 3070 euros convertie en un support à confirmer pourrait offrir l’occasion de quelques achats.