Malgré l’attente du discours de Ben Bernanke vendredi à Jackson Hole, il est difficile de miser sur la mise en place de mesures impressionnantes non conventionnelles d’assouplissement monétaire, dans la mesure où la seconde estimation du produit intérieur brut américain pour le second trimestre se voit relevée de 1,5 à 1,7 %, au-dessus des attentes en dépit de la récession en Europe et du net ralentissement en Asie.
Par ailleurs, les dernières statistiques soulignent une activité assez soutenue au niveau des services, des ventes de détail et des créations d’emplois, mais une faiblesse renouvelée sur le secteur manufacturier. Des données mitigées qui pourraient limiter la Réserve Fédérale un relatif statu quo, et simplement à réaffirmer sa politique de taux très bas pour un laps de temps considérable, qui pourrait s’étendre désormais jusqu’à 2015.
En France, les résultats de Bouygues, L’Oréal et Accor déçoivent, sans pour autant provoquer la cassure des 3410 à la base du mouvement actuel de consolidation sur le CAC 40, avec pour conséquence une menace potentielle de nouveau recul vers la zone des 3350 points en cas de cassure.
Le Dow Jones gagne 0,03 % à 13107, le Nasdaq 0,13 % à 3081, le S&P 500 0,08 % à 1410 points, au-dessus d’un support intermédiaire à 1400, et toujours en deçà d’une résistance critique entre 1422 et 1425 qui correspond au plus haut annuel connu en mars dernier.
Au regard d’une fin de séance américaine soutenue, il est probable de voir le CAC 40 se ressaisir sur la base des 3410, mais également difficile d’envisager déborder la zone des 3460, a fortiori 3475 points.
Il faudrait l’annonce de mesures importantes vendredi pour emballer le marché, mais compte tenu des derniers chiffres américains c’est une perspective qui perd en consistance. En ce cas, les yeux se tourneront vers la prochaine réunion de la Banque Centrale Européenne le 6 septembre, dans l’attente de mesures fortes et indispensables, qui, espérons-le, seront suffisamment concrètes pour apporter un soulagement à l’endroit d’une situation européenne pénalisante localement et pour le reste du monde.
CAC (PXI) | ||
Principaux indicateurs | ||
Cours au Le 26 avril 2024 | Performance | Indicateurs |
8088,24 (+0,89%)€ | à 1 mois : -0,77% | Volume moyen 20 jours : 3,4 M |
à 4 mois : 6,78% | Résistances : 8140 / 8230 / 8470 | |
à 6 mois : 17,32% | Supports : 7980 / 7885 / 7775 / 7705 / 7600 / 7600 / 7550 / 7480 / 7400 / 7310 / 7210 / 7165 / 7080 / 7040 / 6945 / 6850 /6800 / 6775 / 6710 / 6610 / 6520 / 6450 / 6380 / 6250 / 6180 / 6110 / 6040 / 5910 / 5780 / 5630 / 5580 / 5375 / 5215 | |
à 1 an : 9,34% |
Consensus »
Il ne peut pas y avoir de Q.E américain à 2 mois de l’élection, s’il y a Q.E, ce sera après l’élection de B.Obama, parce que M Romney est absolument contre (au passage et paradoxalement, il semblerait que ce soit M.Romney qui soit le candidat des marchés)
Sinon, j’ai une remarque, si en Europe on critique souvent la position de l’Allemagne, à qui a t-on demandé d’aller rassurer la Chine ?