La semaine ne s’achève pas que sur des mauvaises nouvelles, puisque l’Europe semble avoir trouvé un accord a minima sur son budget pour les 7 années qui viennent, tandis que le marché américain profite d’un déficit commercial en baisse de 10 milliards de dollars, très inférieur aux attentes, qui pourrait favoriser une révision à la hausse du chiffre médiocre qui avait été publié à l’endroit du PIB en fin janvier.
Au terme d’une semaine de correction, l’indice se reprend avec une précision mécanique sur le support des 3600, et termine la séance sur un chandelier assez favorable, qui reflète toutefois un volume une fois encore inférieur dans la hausse qu’à la baisse.
Compte tenu de la bonne clôture des indices américains, il semble légitime d’anticiper un retour vers un test des 3675, niveau dont le franchissement non garanti sera positif, et pourrait ouvrir la possibilité d’un retour vers 3700, et peut-être même 3730 points.
Le Dow Jones finit la semaine sur un gain de 0,35 % à 13.993, mais le Nasdaq progresse beaucoup plus vigoureusement de 0,91 % à 3194, ce qui est toujours positif pour l’avenir du marché. Enfin, le S&P 500 vient taquiner au plus près la lourde résistance ascendante de long terme passée de 1510 en janvier à 1520 points ce mois-ci.
Personne ne semble pour le moment se soucier des suites du fiscal Cliff aux États-Unis, et l’on surveillera de près le franchissement qui paraît imminent des 1520 points comme une velléité de pointer assez rapidement vers les records historiques à 1576 points.
En ce cas, les marchés européens ne devraient pas manquer d’être remorqués vers les niveaux précisés plus haut, mais nous n’en sommes pas tout à fait là…
Invité the BFM business lundi entre 17 et 18 heures pour Intégrale Bourse, j’aurais peut-être l’occasion de discuter de tous ces sujets.