Les tensions à l’égard de l’Ukraine persistent à un niveau élevé, L’OCDE abaisse ses prévisions de croissance au niveau mondial en raison du manque de croissance des pays émergents, de même que pour le premier trimestre aux États-Unis de 3 % à 1,7 % seulement, tandis que seule l’Europe profiterait d’une amélioration par rapport aux prévisions initiales.
Dans ce contexte, le CAC 40 forme un chandelier un peu plus défavorable pour terminer sans conviction sur la zone de support des 4350 – 4355, mais les catalyseurs risquent de faire défaut pour envisager un rebond immédiat sans le concours des indices américains.
Or ceux-ci ont tendance à s’affaiblir modérément par rapport à des valorisations relativement élevées et des niveaux récents en zone record. Le S&P500 avait bien résisté la veille, mais il fléchit de -0,49% à 1868, le Nasdaq recule de -0,63% à 4307, et le Dow Jones cède -0,41 % à 16.351 points.
Il est plutôt positif de constater que les replis restent très modestes dans un contexte peu engageant entretenu par d’innombrables articles d’analystes expliquant que les marchés vont s’effondrer. Il faudra toutefois que le CAC 40 reprenne de la hauteur au-dessus de 4350 pour éviter une poursuite éventuelle du mouvement de repli vers 4310, ou surtout 4290 points. À cette condition, un retour vers la zone toujours difficile des 4420 reste plausible mais devrait inviter, au moins dans une optique de court terme, à quelques allègements.