Le PIB américain du premier trimestre en hausse de 2,2 % au lieu des 2,5 % espérés aurait pu décevoir mais des composantes assez positives, notamment en raison de la baisse des stocks et de la consommation des ménages, n’ont pas d’impact bien négatif. Les résultats des entreprises dans 73% des cas au dessus des attentes sur une confiance du consommateur en hausse selon l’Université du Michigan permettent de soutenir le marché et la semaine s’achève sur une note favorable.
Le Cac 40 déborde en effet le seuil des 3255 sur un bon chandeleir de séance, mais un volume un peu hésitant, d’autant que l’indice sera presque revenu effleurer la résistance que nous évoquions à 3290 points.
Le Dow Jones gagne 0,18 % à 13228, le nasdaq profite des bons résultats d’Amazon pour progresser de 0,61% à 3069, tandis que le S&P500 déborde le seuil intermédiaire des 1400 pour clôturer à mi-chemin entre les seuils clés à 1370 et 1440, à 1403 sur un gain de 0,36 %.
C’est à 3290 que le Cac 40 pourrait émettre un signe d’inversion haussière en confirmant la formation d’un fond, et en débordant l’oblique descendante en place depuis le 16 mars. Il est donc légitime d’en attendre quelques difficultés, d’autant que la nouvelle dégradation de deux crans de la note de l’Espagne n’est pas une bonne nouvelle, qui aurait été beaucoup moins bien perçue sans l’inflexion de politique ébauchée par Mario Draghi. En dépit des crispations permanentes de l’Allemagne sur le sujet, l’espoir d’un virage important et positif face à l’austérité obsessionnelle va finir par s’imposer.
En attendant de passer le seuil sans doute délicat des 3290, on devrait pouvoir tabler sur un bon support vers 3200, en veillant à ne pas enfoncer le seuil des 3180 points.