A la faveur d’une adjudication d’obligations espagnoles réussie, le marché poursuit son ascension. Ignorant les observations toujours négatives de l’Allemagne à l’égard des rumeurs d’interventions de la BCE pour limiter les écarts de taux, les investisseurs continuent d’y croire, et poussent les valeurs toujours plus haut alors que le S&P500 vient tester son plus haut annuel à 1422 points, et que le franchissement confirmé de ce palier important de résistance pourrait libérer la voie vers les records historiques voisins de 1580 points.
Dans ce contexte d’apparence engageante, le CAC 40 forme un chandelier de séance plutôt favorable, assez nettement au-dessus du soutien des 3475, et confirme pour le moment une évolution favorable au sein du canal de tendance ascendant de court terme.
Pour leur part, les indices américains se montrent hésitants, à l’image du S&P 500 face à l’obstacle de ses plus hauts annuels de mars dernier à 1422 points. Le Dow Jones finit par céder 0,51% à 13204, le Nasdaq -0,29 % à 3067, et le S&P 500, après un plus haut annuel à 1426 termine sur un chandelier de renversement négatif à 1413, en repli de -0,35 %, sous une configuration graphique qui reste positive pour le moyen terme, mais qui n’exclut pas pour autant un peu de consolidation latérale pendant quelques séances.
Les perspectives économiques mondiales semblent trop anémiques pour justifier sur un plan fondamental une poursuite de la hausse. En revanche, des résultats à peu près stables de la part des entreprises sur une baisse de la prime de risque pourraient induire à moyen terme une haussent des ratios de capitalisation des bénéfices, et en ce cas, justifier des niveaux plus élevés que dans l’actualité.
Pour le court terme, et tant que le S&P 500 ne passe pas le cap des 1422 en clôture, il paraît judicieux d’éviter une surexposition, et de viser plutôt, si possible à reprendre position sur repli vers 3475 points.