D’éventuels motifs d’inquiétude sont présents et légitimes entre le cours élevé du brut et une Europe qui a plus gagné du temps que résolu de lourds problèmes, comme le chômage, une distorsion flagrante entre ses différents membres, une faible compétitivité quasi générale, et un épineux déficit de croissance amplifié par la religion de l’austérité.
En revanche, les Etats-Unis voient encore ce jour la sortie d’une statistique engageante, avec 2 % de hausse des promesses de ventes immobilières, qui confirme l’amorce d’une reprise dans le secteur, même si celle-ci devrait a priori rester modérée.
Le CAC 40 aura montré des signes de faiblesse tout au long de la séance pour se redresser en clôture grâce à la bonne tenue des indices américains après avoir opéré avec succès un test du support des 3415 points. Le chandelier de séance est mitigé mais plutôt favorable, d’autant que le volume dans la baisse est également en léger retrait, et l’indice continue d’évoluer à l’intérieur de son biseau ascendant.
Le DOW JONES terminé la séance en deçà des 13 000 et inchangés à 12 981, le Nasdaq grappillé 0,08 % à 2966, non loin d’un seuil purement psychologique qui pourrait être important à 3000, et le S&P 500 reste collé à ses plus hauts de 2011 à 1367 en progrès de 0,14 %.
Tant que les indices américains restent collés à leurs plus hauts annuels, le CAC 40 devrait éviter d’enfoncer le seuil des 3415 pour descendre sur les 3370, et dans le pire des cas vers la zone des 3250 points. En revanche, la plupart des résultats bientôt derrière nous a de fortes chances de brider à court terme les tentatives de forte hausse – à moins d’une euphorie sur le second LTRO de la BCE mercredi – , et de cantonner l’indice en deçà des 3475, au mieux 3535 points…