Il n’y a pas vraiment de surprise à l’issue de la réunion de la BCE, mais la confirmation positive d’une poursuite de la politique consistant à offrir le maximum de liquidités au système financier, et au passage un accord pour renoncer aux plus-values exorbitantes que la Grèce aurait produites s’il n’y avait pas une situation inextricable de défaut aménagé.
Malgré un secteur bancaire toujours bien orienté grâce à cette politique monétaire très accommodante, le CAC 40 ne parvient que mollement à s’extraire des 3415 et se heurte à un seuil intermédiaire délicat à 3450 par contagion avec les mauvais résultats de GDF-Suez.
De façon également un peu décevante, les indices américains font plutôt du surplace. Le Dow Jones ne gagne que 0,05 % à 12 890, le Nasdaq grappille 0,39% à 2927 et le S&P 500 à 1352 en hausse de 0,15% reste collé aux 1350 où une résistances assez importante fait obstacle au retour aux plus hauts de 2011 vers 1370 points.
Vous pourrez observer à travers notre suivi permanent des valeurs du Cac 40 qu’un grand nombre d’entre elles semblent avoir atteint des niveaux graphiques où il devient beaucoup plus difficile de progresser pour le très court terme. Cela ne signifie pas qu’une correction majeure doive se produire, mais simplement que toute prise de position au cours actuel peut facilement précéder un peu de consolidation à la baisse, ou sinon qu’il faudra peut-être exiger un peu de patience pour pouvoir repartir assez franchement dans la hausse, avec toutefois un potentiel encore substantiel au niveau des banques et du secteur financier.
A priori, nous conseillons plutôt d’acheter si possible sur repli vers 3415, a fortiori 3370 tant que le CAC 40 ne parvient pas à déborder le seuil des 3450 points.