Les marchés obligataires restent tendus à l’endroit de l’Espagne qui frise le cap dangereux des 7%, et de l’Italie, et cela se sera reflété dans une séance difficile en début de journée, avant que les indices américains ne se ressaisissent dans la perspective de mesures stimulantes non formulées mais probables à l’occasion de la réunion de la Fed la semaine prochaine.
Il est en effet nécessaire et urgent de réagir à des indicateurs trop anémiques comme les demandes hebdomadaires d’allocations-chômage à 386 000 au lieu des 375 000 attendues aux États-Unis, alors que l’Europe, en pleine crise déflationniste, se doit également de prendre des mesures pour ne pas sombrer et entraîner avec elle le reste du monde.
le CAC 40 aura traversé le support majeur des 3015 pour finir heureusement avec un peu de marge au-dessus de ce support critique, en symbiose avec la capacité du S&P500 à reconquérir clairement la zone clé des 1320 points.
Le Dow Jones progresse de 1,25 % à 12652, le Nasdaq gagne 0,63% à 2836, et le S&P 500 déborde à nouveau le seuil des 1320 pour finir à 1329 en hausse de 1,08 %.
En attendant les sélections grecques et, il faut le souhaiter, un probable maintien dans la zone euro, le marché risque de rester dans la zone actuelle, sous 3100 points, d’autant que, contrairement à ce que l’on entend souvent, les séances d’échéance semestrielle dites des quatre sorcières, sont le plus souvent marquées d’un peu de volatilité, pour finalement un résultat à peu près étale.
Dans ces conditions, il est probablement intéressant de profiter de cours actuels très bas pour acquérir ou préserver quelques positions sur la base des 3015, mais sans sur-exposition compte tenu du caractère un peu aléatoire des échéances du week-end.
Entre la bonne tenue des indices américains, et un euro sur le point de franchir un seuil clé à 1,2620 USD sur fond de bourse d’Athènes en forte hausse, il n’est pas exclu que le marché soit sur le point d’avoir enfin trouvé un plus bas avant une reprise qui pourrait être très conséquente, au delà même des 3100 si la rumeur d’une action concertée des banques centrales mondiales devait réellement prendre tournure…