Les marchés restent dans l’expectative et profitent de la publication de chiffres décevants aux Etats-Unis pour effacer une début de semaine sous le signe de la consolidation. En cause, leur influence sur des taux longs en légère détente, de 2,90 à 2,80% sur le 10 ans, au regard de commandes de biens durables en baisse de -0,6% en juillet, là où les attentes les situaient à +0,6%. Du coup, la Fed risque de diférer ses réductions de liquidités face à une économie hésitante.
Après un début de séance en repli, le Cac 40 finit la séance sur un chandelier de bonne facture et un volume insignifiant, typique des jours de congés anglais, sans déborder le cap des 4080-4088 qui reste à déborder pour envisager une poussée éventuelle vers 4125 points.
Le Dow Jones s’affaiblit en clôture et cède -0,43% à 14996, le Nasdaq approche de ses récents records historiques avant de clôturer en baisse de -0,01% à 3657, et le S&P 500 revient se caler au-dessus des 1655 à 1657 sur une baisse de 0,40% à 1657 points.
Il est intéressant de noter que le consensus atteint un point très bas aux Etats-Unis avec 29% seulement de haussiers pour 43% de baissiers, et cela présente un facteur positif pour de limiter le risque de baisse alors que les marchés ont peu consolidé. Les résistances liées aux plus hauts de l’été et pour commencer aux 4080-4088 sur le Cac 40 restent vivaces, et il paraît préférable d’acheter modérément sur replis vers 4040, voire 4010 sur un horizon court. On surveillera mardi l’indice IFO allemand en vue d’une nouvelle impulsion haussière possible en cas de surprise positive pour la croissance de la zone euro, mais ce n’est pas acquis. A défaut, la semaine risque de rester assez neutre en attendant d’y voir un peu plus clair sur une économie américaine pilotée en douceur par la FED tant que le rythme de l’économie reste mitigé.