Il y a parfois de bonnes nouvelles, et la prévision à long terme de l’agence internationale de l’énergie selon laquelle les États-Unis pourraient devenir le premier pays producteur de pétrole mondial en 2017, dépassant l’Arabie saoudite, en est une, de nature à modifier quelque peu l’échiquier géostratégique du Moyen-Orient.
Dans l’immédiat, cela n’aura pas profondément influencé un CAC 40 sans tendance, qui préserve de justesse le support des 3410, termine la séance sur un chandelier mitigé, dont le volume correspond à une de mes séances sans statistiques aux États-Unis pour cause en commémoration du 11 novembre.
Les marchés américains actions sont néanmoins ouverts, et le S&P 500 préserve pour le moment le support clé des 1370 en clôturant en hausse de 0,01 % à 1380 points. Pour sa part, le Dow Jones reste également inchangé à 12815, et le Nasdaq cède -0,03% à 2904 points.
Les semaines passent, la récession s’affirme en Europe pendant qu’Angela Merkel va féliciter les pays du sud de l’Europe de leur généreuse austérité, et les remercier de leur courageuse adoption du génial remède qu’est la récession ! Pendant ce temps, par bonheur, les États-Unis ou la Chine sont engagés sur la voie de la croissance, et d’un redémarrage, et à l’aune d’une solution probable ou au moins d’un aménagement du mur budgétaire américain d’ici à la fin de l’année, les marchés devraient au moins préserver sans trop de difficulté leurs niveaux actuels.
Dans cette optique, nous conseillons de continuer à procéder à quelques achats entre 3380 et 3410, dans l’idée d’alléger partiellement à 3465, et surtout à l’occasion d’un retour entre 3500 et 3525, à moins de voir le S&P 500 reconquérir rapidement la zone des 1420 points.