Si l’on fait abstraction des dividendes détachés sur des titres lourds de la cote comme Sanofi et AXA, la séance du jour dans un faible volume ne mérite guère de commentaires. On aura simplement noté que les demandes hebdomadaires d’allocations au chômage aux États-Unis sont au plus bas depuis quatre ans et en deçà des attentes à 323 000 au lieu des 336 000 attendues, et légèrement en-deçà du chiffre de la semaine dernière. C’est plutôt une bonne nouvelle, mais à la fois la preuve que la politique ultra accommodante de la réserve fédérale pourrait avoir des résultats plus rapidement que prévu dans le sens d’un chômage à 6,5 %, et la simple perspective d’une diminution du rythme des rachats d’actifs pourrait avoir sur le marché américain un effet immédiat de consolidation.
Pour l’heure, le CAC 40 confirme la résistance des 3940, et à la fois le support des 3910 points. Le chandelier de séance paraît plutôt favorable, mais compte tenu de l’affaiblissement des indices américains vers la clôture on ne peut exclure un mouvement de consolidation vers la zone sans doute plus favorable pour acheter en bas du canal de tendance ascendant de court terme vers 3870 points.
Le Dow Jones termine la séance en léger repli de -0,15 % à 15 082, le Nasdaq 7 – 0,12 % à 3409, et le S&P 500 -0,37 % à 1626 points.
Il n’y aura pas de statistique importante vendredi, et le marché a de fortes chances de terminer la semaine dans le calme, sachant toutefois que d’ici au 15 mai le risque de faire un sommet traditionnel de mai selon l’adage « sell in may and go away » est statistiquement important et contraire au soutien des injections de liquidités par les banques centrales.