Le marché aura terminé la semaine sur le suspense relatif à l’élaboration d’un accord pour résoudre le problème de la renégociation de la dette grecque, sans s’en émouvoir particulièrement, d’autant qu’une prolongation de 4 mois est finalement conclue sous certaines conditions qui permettent de gagner du temps. Par ailleurs, la publication des indicateurs flashs PMI relatifs à la zone euro et aux Etats-Unis témoignent d’un redressement de plus en plus concret de l’économie européenne, et cela ne peut qu’inviter à poursuivre la tendance haussière engagée depuis le franchissement de l’oblique descendante vers 4350, suivie du franchissement des 4430 il y a tout juste un mois.
Le CAC 40 forme sur la séance un chandelier de belle facture qui confirme la conversion de résistance en support de la zone des 4780, et ouvre la voie pour une poursuite du mouvement haussier vers 4850, voire 4900 au sommet du canal ascendant de court terme, puis pour approcher d’un objectif vers 5140 points.
Pour leur part, les indices américains saluent la tournure des événements en Europe en franchissant 2100 sur le S&P 500, ce qui devrait ouvrir la voie vers un nouvel objectif de l’ordre de 2145 points. L’indice phare clôture en effet à 2110 sur un gain de 0,60%, tandis que le Dow Jones reprend 0,86% à 18.140, et le Nasdaq 0,64% à 4956 points, avec peu de résistance décelable, en dehors du seuil psychologique des 5000, jusqu’à tenter le record historique absolu au-delà des 5135 établis en mars 2000.
À moins d’un événement particulièrement négatif et peu décelable dans l’immédiat, rien ne semble devoir faire obstacle à une poursuite de la tendance haussière sur les actions. Saisir quelques bénéfices au fur et à mesure de la hausse n’est pas forcément une stratégie négative, mais sous réserve de le faire avec de modération, de ne pas se sous-exposer, et d’envisager de reprendre rapidement position sur tout léger accès de faiblesse.