Les marchés asiatiques sous pression et notamment un recul de plus de 3 % à Tokyo n’ont pas écorné l’enthousiasme d’ouverture du début de semaine. La fusion entre Publicis et Omnicom pour donner naissance au numéro 1 mondial de la publicité et les acquisitions d’Essilor le même jour sont une circonstance suffisamment rare sur deux sociétés du Cac 40 à la fois pour ne pas être saluée. Mais cela n’aura pas suffi à déborder le cap des 4000 en 4000 attendant des réunions et statistiques importantes cette semaine, avec le point d’orgue du chômage américain vendredi prochain.
Le CAC 40 termine la séance sur un chandelier plutôt mitigé, qui confirme la présence de la résistance psychologique des 4000 points. Il faudrait des surprises très positives à l’issue des réunions de la Fed mercredi soir, puis de la BCE et de la banque d’Angleterre jeudi pour en déclencher le franchissement, puis une sortie éventuelle par le haut, vers un objectif majeur que nous continuons de situer à 4080 points.
Pour le moment, l’indice parisien continue d’évoluer dans son canal de tendance ascendant à court terme, dont la base se situe désormais sur un support intéressant vers 3920 points, avec en cas d’enfoncement un palier majeur à 3880 points.
Malgré des taux longs en très légère tension, le Dow Jones reste également en stand-by sous un biais un billet légèrement négatif, en baisse de -0,24 % à 15.522, le Nasdaq cède -0,39% à 3599, et le S&P500 se cantonne entre 1676 et 1700 sur un modeste repli de -0,39% à 1685 points.
Dans la perspective d’un chiffre de croissance du PIB américain qui pourrait ressortir mercredi en deçà des 1,8 % attendus en première estimation pour le second trimestre il n’y a probablement pas matière à s’inquiéter démesurément d’une forte correction liée à des resserrements de politique monétaire, mais le potentiel haussier paraît de plus en plus limité, au moins pour le court terme.
C’est dans cette optique que nous continuons de conseiller l’aménagement de quelques liquidités, surtout quand le marché est bien orienté, dans l’intention de limiter la prise de risques, et de pouvoir procéder plus volontiers à quelques rachats en cas de faiblesse vers la zone des 3920 points.