Il faut attendre vendredi pour connaître les résultats de JP MORGAN, et en attendant, faute de statistiques, les marchés consolident légèrement, à un rythme plutôt engageant puisque l’euro reste bien faible autour de 1,27 USD, à peine au dessus des 1,2650, très en deçà du support majeur converti en résistance à 1,2850 USD sans perturber lourdement le marché.
On peut sans doute en conclure que la baisse de l’euro devient suffisamment significative pour que le soulagement implicite au niveau des entreprises européennes et de leur compétitivité parvienne à ce stade à compenser l’érosion des actifs pour les investisseurs en dollars quand ils ne prennent pas la peine de se couvrir. En ce sens, un retour vers 1,16 USD à terme ne nous paraît pas aberrant, d’autant que la FED confirme une économie en belle forme en décembre de nature à fortifier un peu plus encore le dollar, mais cela ne devrait pas nuire forcément à l’évolution des indices.
Le Cac 40 confirme par un chandelier de séance en doji la présence d’une résistance assez difficile à 3245 points, mais aussi un support de qualité à 3170 points.
Du côté américain le marché consolide également sous un biais engageant dans la mesure où le nasdaq et les valeurs de croissance reprennent le dessus en termes de force relative. Le Dow Jones finit la séance sur une légère consolidation 2 – 0,10 % à 12 449, mais le Nasdaq confirme le franchissement des 2700 avec un gain de 0,31 % à 2710, et le S&P 500 récupère 0,03 % à 1292 points.
Le pessimisme encore très présent sur les marché est sans doute, comme en mars 2009, un gage de progrès pour l’avenir. L’économie américaine semble bien partie sur un base immobilière basse mais une consommation en pleine reprise pour continuer dans la bonne direction, et sous réserve que l’Europe ne vienne pas dérailler l’ensemble, le moment est encore propice aux prises de positions sur les actions, à des cours historiquement bas en termes quantitatifs.