Les indices PMI manufacturiers européens se révèlent meilleurs qu’attendus même s’il restent clairement en zone de contraction économique, à 48,3 avec une amélioration sensible et encourageante du côté espagnol. Il faut sans doute y voir la cause du rebond de l’euro vers 1,31 USD alors que l’ISM à 49 aux Etats-Unis témoigne d’une activité industrielle en contraction, quelque peu décevante et contradictoire avec le PMI de Chicago publié la semaine dernière.
Rien ne contredit en revanche la consolidation du jour et la sortie du Cac 40 sous les 3940 points, sur un chandelier mitigé, en doji, qui reflète l’appétit encore vivace en faveur des actions, dont on peut sans doute espérer plus de consolidation vers des seuils attrayants à 3870, voire 3790 points sur un horizon de quelques séances.
Pour leur part, les indices américains semblent se préparer une fois encore à une énième hausse du mardi, les chiffres mitigés à l’endroit de l’ISM ayant de quoi entretenir la politique ultra-accommodante de la FED. Le Dow Jones reprend 0,92% à 15254, le nasdaq 0,27% à 3465, et le S&P500 0,59% à 1640, avec presque 3 % de marge au dessus du support clé des 1600, à la base du canal de tendance ascendant en vigueur.
Après des mois de forte hausse, il n’est pas illégitime de voir les marchés consolider, d’autant moins que le mois de mai est très fréquemment le siège d’un plus haut significatif quand il est précédé d’un rallye important.
A la faveur d’une configuration en inflexion progressive, il paraît prudent d’envisager dans une optique de court terme des allègements surtout sur tentatives de reprise vers la zone des 4000, a fortiori 4080, et de viser les replis vers 3870 pour prendre position.