Seule statistique américaine du jour, l’indicateur industriel Empire State relatif à la région de New York continue de se dégrader de -5,31 à -10 en août. Cela tend à justifier la position ultra-accommodante mais pas forcément très rassurante de la part de la Fed pour relancer une croissance trop anémique. Mais en ce début de semaine, ce chiffre assez négatif ne perturbe pas le marché outre mesure.
Après la forte hausse de vendredi, le CAC 40 forme sur la séance un chandelier plutôt négatif, évoquant un début de consolidation, mais le volume à nouveau plus faible que lors des séances de hausse ne remet pas en cause une tendance de fond positive.
Le Dow Jones clôture la séance sur une légère baisse de -0,30 % à 13553, le Nasdaq cède -0,16 % à 3179, et le S&P 500 -0,33 % à 1461, soit des baisses modestes liées à l’attitude très favorable des banques centrales.
La modération de la consolidation et des volumes face à des nouvelles économiques pourtant peu engageantes laisse perplexe quant à la profondeur d’une consolidation éventuelle. Du coup, il est probablement judicieux d’envisager de reprendre position sur replis modérés vers 3525, sans attendre forcément un retour plus favorable sur 3470 points.
En revanche, les mesures annoncées par les banques centrales étant derrière nous, il devient difficile de percevoir quel catalyseur pourrait permettre de s’affranchir des 3600 points, à moins de constater une formidable dégradation de la prime de risque, et un retour considérable des flux en faveur des actions.
Il nous paraît préférable de saisir quelques bénéfices dans un climat géopolitique riche en tensions de toutes sortes, et d’attendre un franchissement clair des 3600 pour envisager des achats. On préférerait acheter sur repli vers 3525, a fortiori en cas de retour improbable jusqu’à la base du canal ascendant de tendance courte à 3470 points…