Vague de consolidation stoppée net vers 3400 points

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Le marché aura poursuivi sa consolidation négative jusqu’à apprendre en fin de séance qu’un membre de la Banque Centrale Européenne aurait annoncé travailler sur l’encadrement des écarts de taux au sein de l’Europe, comme Der Spiegel le suggérait déjà en début de semaine avant démenti. Cela aura permis d’interrompre brutalement la correction, et de s’offrir un assez violent rebond de dernière heure pour revenir vers un niveau inchangé.
Par ailleurs, les commandes de biens durables aux États-Unis font un bond apparemment spectaculaire de 4,5 %, mais retraité des commandes de transport, celles-ci sont décevantes, en recul de -0,2 %, ce qui pourrait tenter la Réserve Fédérale de lancer une forme modérée de QE3 entre la réunion de Jackson Hole attendue en fin de semaine, et la prochaine réunion de son Comité le 13 septembre.
Le CAC 40 parvient à terminer la semaine sur un chandelier en Doji, susceptible d’inscrire une première vague de baisse limitée au support des 3410 points. Dans l’hypothèse souvent avérée d’une seconde vague pouvant venir tester 3350 par symétrie, le rebond éventuel à venir pourrait s’étendre jusqu’à 3475, voire 3480 points, avant probable rechute et test des 3400-3410, soit pour un fond en W , soit pour descendre vers 3350 points.
Le Dow Jones termine en hausse de 0,77 % à 13 158, le Nasdaq reprend 0,54 % à 3070, et le S&P 500, après une brève incursion en deçà de 1440 tente de retrouver 1422 en gagnant 0,65% à 1411 points.
La modération du volume observée sur la phase de consolidation depuis trois jours témoigne, après un puissant rallye, d’une relative complaisance de la part des investisseurs, et d’une grande confiance dans la prise de mesures accommodantes de la part des banques centrales ces prochaines semaines. Dans cette perspective, il n’y a pas lieu d’envisager de consolidation forte en deçà des 3350 malgré l’environnement récessif général, mais le marché exigera certainement des éléments plus concrets avant de se lancer vers de nouveaux plus hauts et vers la zone des 3600 points.
Cela dépendra de la capacité du S&P500 à s’envoler au-delà de 1425 points, ce qui paraît délicat à très court terme, et surtout au cours de la prochaine semaine.
Si notre scénario s’avère exact, on envisagera, dans une optique de trading à court terme, quelques allégements sur retour éventuel vers la zone des 3475, dans l’espoir de pouvoir procéder à quelques rachats sur faiblesse vers 3410, a fortiori en cas de retour non garanti vers la zone des 3450 points.

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CAC (PXI)
Principaux indicateurs
Cours au Le 26 avril 2024 Performance Indicateurs
8088,24 (+0,89%)€ à 1 mois :  -0,77% Volume moyen 20 jours : 3,4 M
à 4 mois : 6,78% Résistances : 8140 / 8230 / 8470
à 6 mois : 17,32% Supports : 7980 / 7885 / 7775 / 7705 / 7600 / 7600 / 7550 / 7480 / 7400 / 7310 / 7210 / 7165 / 7080 / 7040 / 6945 / 6850 /6800 / 6775 / 6710 / 6610 / 6520 / 6450 / 6380 / 6250 / 6180 / 6110 / 6040 / 5910 / 5780 / 5630 / 5580 / 5375 / 5215
à 1 an : 9,34%

Consensus »


4 comments

  1. Decau   •  

    Oui, tout est dit, tout peut arriver.

    Les attentes sont grandes, attention aux déceptions, ne serait-on pas tenté sur une petite montée hésitante de jouer une « tête épaule » avec retour sous 3300 ?

    Hollande n’a t-il pas dit à la Grèce qu’elle devait montrer des signes, Schäuble n’a t-il pas dit que le temps, c’est de l’argent. Le marché attendait peut-être un énième chèque ? ou carrément les Euros bonds !!

    La Grèce dit que sa sortie serait la fin de la zone Euro, mais cela était valable il y a deux ans et ces deux ans ont servi à se prémunir contre cette éventualité.

    Du coté US, à chacue « Q.E », la chine s’est faite menaçante, parce qu’un « Q.E », c’est faire payer le reste du monde (ça veut dire aussi cacher une dévaluation et des droits de douane), peut-être un petit dernier pour aider Obama ?, mais en face, Mitt Romney qui, s’il est élu, remerciera B.Bernanke AVANT audit, se dit favorable au retour de l’étalon or !!!

    • Olivier Anger   •     Author

      Exact, rien n’est résolu, bien loin de là, et pourtant beaucoup pourrait se résoudre assez vite à condition de penser « moins rigide ».

      Evidemment le pire serait une victoire de Romney qui à l’examen semble étonnamment détestable et porteur d’idées à faire frémir.
      Virer Bernanke et revenir à l’étalon or… Ouh superbe idée, mais il est génial cet homme là !

      Heureusement si outrancier et maladroit que ses chances paraissent de plus en plus compromises et c’est tant mieux.
      En tout cas j’espère que les américains sauront faire le bon choix. Les choses vont déjà assez mal comme çà…

  2. michelcaillaud   •  

    Romney est un financier averti
    Il est sorti dans les tous premiers de la prestigieuse HBS numéro un dans le classement mondial des universités.
    Il parle français.

    Ce sont les electeurs qui sont des imbéciles
    et il faut bien leur raconter des sottises à leur niveau pour être élu.
    (exemple: j’augmenterai les impôts et je relancerai la croissance)

    Heureusement le pouvoir économique est entre les mains de professsionnels non élus (buba bce federal reserve commision européenne etc..)
    … en attendant qu il en soit de même pour les autres pouvoirs importants
    La démocratie est une ringardise, les elections sont faites pour faire croire au peuple qu il a encore le pouvoir
    ce qui est faux
    le monde moderne est devenu beaucoup trop complexe pour dépendre d’ignorants.
    Il ne suffit plus de fixer le prix du pain comme sous colbert.
    michel

    • Olivier Anger   •     Author

      Merci Michel de cet intéressant commentaire.

      Un retour à l’étalon or est néanmoins une curieuse idée que beaucoup de nostalgiques souhaiteront, mais justement le monde moderne est infiniment trop complexe pour se permettre de mettre en pratique ce genre de fantaisie.

      Je serai heureux de lire ou entendre quelque chose de convaincant de la part de Romney, mais jusqu’ici je n’ai rien vu de brillant, à part l’idée toujours séduisante de réduire les impôts, mais il reste à savoir comment et pour quoi ?

      Rien n’indique qu’en cas d’élection il modère sa position, et pour le marché en tout cas, cela risque d’être très mal vécu. Un second mandat démocrate d’affilée a toujours été plus favorable…

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