La semaine débute sur une note réservée en attendant la publication des résultats des banques aux États-Unis. Le CAC 40 se refuse à déborder la résistance des 4270, et l’on peut sans doute anticiper un retour au minimum vers 4230 dans le sillage d’une séance américaine négative liée aux déclarations de membres de la Fed qui expriment leur désir d’accentuer le tapering sans trop prendre au sérieux les mauvais chiffres du chômage publiés vendredi dernier.
Il aurait fallu que les indices américains prolongent leur mouvement de hausse pour espérer voir le CAC 40 s’affranchir des 4270, or le Dow Jones cède 1,09 % à 16.258, tandis que le Nasdaq s’enfonce de -1,48 % à 4113, et le S&P 500, incapable de déborder les 1850, recule de 1,27 % à 1819 points, non loin d’un support important à surveiller à 1813 points.
Les marchés américains sont devenus nerveux, non seulement à cause des déclarations de membres de la Fed, mais peut-être aussi parce que Goldman Sachs dénonce un optimisme excessif sur les actions.
A moins de résultats bien négatifs que nous n’attendons pas, les probabilités d’une correction importante restent néanmoins limitées, d’autant que les taux à 10 ans se sont à nouveau détendus jusqu’à 2,82 %, éloignant le spectre d’une envolée néfaste et trop rapide des taux à long terme aux États-Unis.
Il n’est pas totalement exclu que le mouvement de consolidation entamée puisse se prolonger jusqu’à 4170, voire 4145, mais une telle éventualité, loin d’être garantie et liée à une cassure des 4210, serait certainement une occasion intéressante de reprendre position.