Les mises en chantiers et les permis de construire, même s’il sont à relativiser parce que surtout le fait de logements résidentiels multiples plutôt que de maisons individuelles ont été très robustes et beaucoup plus solides qu’attendus en avril. Pourtant les indices américains ont éprouvé autant de difficultés que le CAC 40 à terminer la semaine sur une note positive mais un peu artificielle.
Malgré des mouvements indiciels de faible amplitude, les marchés se livrent à des rotations intempestives sous la surface. Le CAC 40 termine ainsi sur une modeste hausse de 0,26 % sur un chandelier de belle facture grâce aux valeurs télécom et aux poids lourds comme Sanofi, Total ou L’Oréal mais une large majorité d’autres membres de l’indice font l’objet de dégagements qui évoquent par leur violence des arbitrages spéculatifs de la part de hedge-funds.
Selon un comportement assez semblable à celui du CAC 40, les indices américains terminent au plus haut sur un chandelier de belle facture.le Dow Jones gagne 0,27 % à 16.491, le Nasdaq fait mieux et reprend 0,53 % à 4091 en se rapprochant d’un seuil clé à reconquérir à 4110, tandis que le S&P 500 récupère 0,38 % à 1878 pour se situer une fois encore au milieu du gué pour se situer une fois encore au milieu du gué entre 1850 et une cible importante à 1906 points.
Les replis de la semaine, accompagnés parfois de chutes violentes sur certaines valeurs de qualité paraissent plutôt offrir des opportunités inattendues de reprendre position que céder à la panique pour vendre. L’environnement de taux très bas piloté par des banques centrales toujours accommodantes et la perspective de l’intervention de la BCE d’autant plus incontournable que la croissance en Europe est bien en panne ne permettent pas en effet de miser, sauf événement exogène majeur, sur une correction de forte amplitude.