Beaucoup de volatilité pour rien

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Ce n’est une surprise pour personne, aucun accord n’a été conclu aux États-Unis pour éviter les coupes budgétaires, mais cela n’empêche pas le marché de bien se maintenir outre-Atlantique, notamment grâce à un ISM manufacturier plus vigoureux que prévu à 54,2 au lieu des 52,4 attendus en février. De plus, le sentiment des consommateurs selon l’université du Michigan progresse à nouveau, témoignant d’un retour de confiance dans l’économie.
Ces éléments positifs outre-Atlantique ont permis au marché de se ressaisir en fin de séance en Europe, après une matinée mal engagée face à des indicateurs économiques pitoyables. Le PMI manufacturier de la zone reste à 47,9, avec un écart toujours très inquiétant entre la France à 43,9, et l’Allemagne à 50,3, tandis que la Chine affiche également un indice d’acticité PMI manufacturier un peu décevant, revenu de 52 à 50,1 seulement en février.
Le CAC 40 termine une semaine secouée par les élections italiennes en baisse finalement modeste de 1 %, ballotté entre un marché américain résilient, des résultats d’entreprises souvent satisfaisants, mais un environnement macro-économique européen morose. L’indice parisien reste coiffé par l’oblique descendante de court terme située désormais à 3720 points, laquelle pourrait coïncider avec le seuil clé des 1520 points sur le S&P 500.
L’indice phare américain clôture une fois encore sur ce niveau, en hausse de 0,23 % à 1518 points, soit pour préparer une sortie vers les records à 1576, soit pour en rester là, et peut-être refluer face à un climat européen bien difficile. Pour sa part, le Dow Jones revient à 75 points de son record historique en clôture, sur un gain de 0,25 % à 14.090, et le Nasdaq progresse de 0,30 % à 3170, avec le soutien de la politique monétaire accommodante de la Fed.
L’événement le plus marquant, et sans doute le plus logique de la semaine, est l’affaiblissement marqué de l’euro, qui reflue rapidement de 1,33 vers 1,30 dollars, témoignant de la différence de dynamisme économique entre les Etats-Unis et l’Europe.
La baisse de la monnaie unique est un élément positif pour favoriser une meilleure compétitivité, mais ce n’est pas en général un élément très favorable au marché et à la prise de risque.
À ce titre, nous continuons d’anticiper une surperformance des marchés américains à moyen terme, et conseillons de suivre de près la tenue de l’euro au-dessus de 1,2880 USD. Si ce support venait à casser, on ne pourrait exclure un retour vers la zone des 1,2670 USD. Une amélioration pourrait en revanche se dessiner en vue d’un retour à 1,33 USD à condition de déborder le seuil des 1,3170 USD.
Pour conclure, nous réitérons notre conseil dans le sens de procéder à des achats quand le CAC 40 passe en deçà de 3675, et de préférence vers la zone des 3600, et d’alléger en cas de reprise vers 3790, dans l’hypothèse d’un débordement non garanti de l’oblique descendante vers 3725 points.

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CAC (PXI)
Principaux indicateurs
Cours au Le 2 mai 2024 Performance Indicateurs
7984,93 (-0,99%)€ à 1 mois :  -3,54% Volume moyen 20 jours : 3,4 M
à 4 mois : 4,57% Résistances : 7980 / 8140 / 8230 / 8470
à 6 mois : 16,47% Supports : 7885 / 7775 / 7705 / 7600 / 7600 / 7550 / 7480 / 7400 / 7310 / 7210 / 7165 / 7080 / 7040 / 6945 / 6850 /6800 / 6775 / 6710 / 6610 / 6520 / 6450 / 6380 / 6250 / 6180 / 6110 / 6040 / 5910 / 5780 / 5630 / 5580 / 5375 / 5215
à 1 an : 6,74%

Consensus »


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