Comme on pouvait s’y attendre, la BCE n’a pas réduit ses taux d’intérêt, même si elle laisse entendre que le sujet a été discuté, laissant entrouverte cette possibilité dans l’hypothèse assez probable que la croissance déjà revue à la baisse de 0,6% à -0,1% pour 2013 soit plus encore en berne en Europe, à l’image du chômage qui atteint 10,2 % en Métropole au quatrième trimestre 2012.
En attendant les chiffres du chômage américain pour le mois de février vendredi à 14h30, le CAC 40 forme sur la séance un chandelier assez soutenu, mais si la clôture constitue un record depuis 2011, il n’en reste pas moins que le franchissement des 3790 reste encore un peu indécis.
Aux États-Unis, les indices profitent de la forte baisse des demandes hebdomadaires d’allocations au chômage à 340 000 au lieu des 355 000 attendues pour anticiper un chiffre qui devrait être assez engageant vendredi. Le Dow Jones atteint un nouveau record historique à 14329 en hausse de 0,23%, le Nasdaq progresse de 0,30% à 3232 et le S&P500 grimpe de 0,16% à 1544, à peine 2 % en deçà de son record historique établi en 2007 à 1576 points.
Un mauvais chiffre sur le chômage américain serait surprenant vendredi au regard des dernières statistiques publiées en la matière, et le chiffre attendu de 165.000 créations d’emplois en février après 157.000 en janvier paraît tout à fait plausible, et même peut-être en deçà de la réalité.
Dans cette hypothèse, il paraît légitime d’envisager une poursuite du mouvement haussier, et de voir le CAC 40 peut-être s’installer enfin dans une nouvelle zone de transactions entre 3790 et 4080 points pour quelques temps. En attendant, d’éventuels et improbables replis vers 3740 – 3750 offriraient sans doute une belle occasion de reprendre position, sans devoir revenir jusqu’à la zone des 3710 points.