Les résultats de Bic, publiés le 24 avril ont été jugés décevants par le groupe lui-même, avec un ralentissement sur l’ensemble des zones géographiques, et une forte pénalisation au niveau des produits publicitaires sur l’Europe du Sud.
Cette mauvaise surprise s’est immédiatement traduite par une cassure des 85 euros et un repli sur une base de 79 €, mais le titre se reprend fortement après l’accord de la Haute cour de Bombay pour acquérir 40 % de la septième et dernière entité de l’activité papeterie du groupe Cello en Inde, avec une option pour 55 % d’ici octobre.
Voilà une première bonne nouvelle après quelque mois un peu difficiles pour le groupe qui subit une certaine pression au niveau des briquets et rasoirs en provenance de Chine depuis l’abandon de la taxe antidumping.
Sur un plan graphique, le titre s’est ressaisi avec précision à la base de son canal ascendant de long terme, et la voie est probablement en train de s’ouvrir à un retour vers la zone des 90 € en première approche, voire 100 euros à plus long terme. On surveillera le maintien du titre au-dessus des 85 € pour acheter, à défaut de quoi l’idéal serait de pouvoir reprendre position sur la base des 82 €.