Le graphique de BIC depuis le creux de 2009 reflète la qualité d’une société solide, d’envergure mondiale, sans dettes, capable de croître régulièrement, et d’entretenir des marges supérieures ou égales à la croissance de son chiffre d’affaires. C’est ce que l’on appelle le pricing power grâce auquel le savoir faire et la force de la marque constituent une lourde barrière à l’entrée et justifient des ratios de capitalisation des profits plus élevés que la moyenne du marché, de l’ordre de 17 fois 2012, et 16 fois 2013.
Après avoir atteint une première fois en novembre un sommet historique à 100 €, le titre a décroché sur un gap, puis est venu se poser sur une base de 90 €, avant de repartir en ce début d’année, et de compléter une parfaite anse de consolidation.
Ce genre de configuration est positif, et après avoir buté sur le sommet du canal de tendance longue en novembre, l’espace s’est quelque peu dégagé pour tendre d’ici quelques mois vers un nouvel objectif de l’ordre de 110 €.
En revanche, la probabilité d’une consolidation liée au sommet de l’anse, d’autant qu’il correspond à un cours très symbolique de 100 euros, est très forte.
L’idéal et le plus probable est d’anticiper la formation d’une anse mineure, invitant à acheter plutôt sur repli vers 96 ou 95 euros, avant de tendre à moyen terme vers de nouveaux records, que nous évaluons à 110 euros puis 132 euros par construction symétrique.