BNP Paribas a vu son résultat net baisser de 13% à 1,85 milliard d’euros au deuxième trimestre, au dessus des attentes qui se situaient à 1,74 milliard d’euros. Malgré une baisse de 23,6% de l’activité de la banque de financement et d’investissement, Jean-Laurent Bonnafé se dit très confiant pour le second semestre, d’autant que l’exigence des fonds propres selon la réglementation Bale 3 à 9% en est déjà à 8,9%, et les objectifs d’adaptation en avance et déjà réalisés à 90%.
Par rapport au contexte, la banque continue d’afficher toute sa solidité, et cela se traduit par une configuration graphique intéressante : le titre aura touché en séance les plus hauts connus au lendemain du sommet européen de la fin juin à 32,2 euros, niveau qui correspond à un retracement harmonique de Fibonacci de la correction connue au printemps entre 37,5 et 23,7 euros.
Si le marché devait contre toute attente fondamentale entamer une belle récupération, cela ne pourrait se faire sans le leadership du secteur financier. Il est donc très intéressant d’observer si le titre parviendra à s’affranchir des 32,2 euros, ce qui lui ouvrirait la voie pour compléter par paliers successifs à 33, 35 36,30 et 37,5 euros, une belle récupération graphique.
À l’inverse, la confirmation d’un sommet encore infranchissable à 32,2 euros pourrait impliquer une consolidation, sans doute limitée à la zone des 29 EUR, que l’on ne manquera pas de prendre en considération pour procéder à quelques achats.