Renault ne fait pas exception dans l’automobile à présenter des ratios fondamentaux déprimés, au point de capitaliser 5 fois les bénéfices attendus pour 2012 au regard d’une croissance censée s’afficher à 45% !
Il est vrai que le secteur n’est pas en grande forme dans une Europe en récession, mais Nissan apporte un équilibre non négligeable dans le sillage de fortes ventes des constructeurs japonais, et cette décote manifeste commence à se voir sur un graphique un peu plus favorable.
Le long terme laisse apparaître une intéressante construction de fond en W, en train de se confirmer par le franchissement des 35 euros, mais une résistance immédiate semble se dessiner à 36,50 euros avant d’envisager une probable poursuite du mouvement, d’ici quelques semaines vers 42 euros.
En attendant, un peu de consolidation sur les marchés devrait inviter à saisir des positions sur la base des 35 euros, ou à la base du canal ascendant de court terme, vers 34 euros, un retour complet sur 32 euros ne se justifiant que par un retour du climat de panique.