La vigueur de l’économie américaine limite la casse

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De bonnes statistiques continuent de pleuvoir sur la scène économique américaine. L’indicateur PMI d’activité de Chicago, considéré comme un précurseur de l’ISM manufacturier attendu pour lundi prochain ressort à 59,6 et au dessus des attentes pour le mois de janvier. Le sentiment du consommateur selon l’étude de l’université du Michigan se maintient à un niveau élevé à 81,2, tandis que l’inflation des prix à la consommation reste très en deçà des 2 % annuels visés par la Fed à 0,1 % au lieu d’0,2 % attendus hors énergie et alimentation. Enfin, les dépenses de consommation, malgré des revenus stables, progressent vigoureusement de 0,4 % en décembre, témoignant d’une belle confiance des ménages américains dans un avenir qui semble contrasté de plus en plus lourdement avec le sort des pays émergents.
Ces bons chiffres dans le sillage des très beaux résultats de Google la veille ont probablement joué un rôle, de même que la velléité de minimiser les pertes de janvier pour soutenir le S&P 500 au-dessus des 1775 et justifier, une fois encore, un rebond significatif par rapport au plus bas sur le CAC 40.
L’indice parisien est venu une fois encore tester le seuil des 4105, et l’a enfoncé brièvement avant d’engager une belle reprise technique qui permet d’afficher un chandelier assez favorable, qui solidifie de plus en plus la zone de support vers 4100-4105 points.
Les indices américains clôturent de façon mitigée après une incursion fréquente en territoire positif. Le Dow Jones cède -0,94 % à la clôture à 15.699, le Nasdaq -0,46 % à 4.104, et le S&P 500 -0,62 % à 1783 points.
Le mois de janvier se termine sur une perte généralisée sur les marchés enclenchée par les fuites de capitaux des pays émergents les plus vulnérables, avec à la clé une forte recrudescence de la volatilité, sans que l’on observe pour autant une ferme volonté de partir en correction majeure.
Pour changer, les économies avancées, et surtout les États-Unis donnent en effet des signaux positifs, d’autant plus que cette fuite des capitaux induit une baisse des taux aux États-Unis dans un contexte peu inflationniste qui devrait favoriser à nouveau le marché immobilier grâce à une baisse sensible des taux hypothécaires.
Face a la dislocation entre pays émergeant d’une part, et pays les plus avancés de l’autre, le marché risque de rester instable pendant encore quelques temps, impliquant des fluctuations importantes qui au bout du compte reviennent vers un certain équilibre dans la zone des 4160 points.
En ce sens, il semble judicieux de profiter des accès de faiblesse vers 4100 à 4115 pour procéder à des achats que l’on pourra temporairement alléger en cas de reprise vers la zone des 4200 – 4210 où un ancien support transformé en résistance risque de prévaloir tant que le S&P 500 ne repartira pas à la conquête des 1813 points.

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CAC (PXI)
Principaux indicateurs
Cours au Le 26 avril 2024 Performance Indicateurs
8088,24 (+0,89%)€ à 1 mois :  -0,77% Volume moyen 20 jours : 3,4 M
à 4 mois : 6,78% Résistances : 8140 / 8230 / 8470
à 6 mois : 17,32% Supports : 7980 / 7885 / 7775 / 7705 / 7600 / 7600 / 7550 / 7480 / 7400 / 7310 / 7210 / 7165 / 7080 / 7040 / 6945 / 6850 /6800 / 6775 / 6710 / 6610 / 6520 / 6450 / 6380 / 6250 / 6180 / 6110 / 6040 / 5910 / 5780 / 5630 / 5580 / 5375 / 5215
à 1 an : 9,34%

Consensus »


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