En l’absence de nouvelles économiques ou politiques concrètes, il eût été surprenant que le marché ne fasse pas l’objet d’une petite consolidation après avoir buté sur des résistances majeures et concomitantes présentes sur différents marchés, que ce soit le CAC 40, le S&P 500 ou encore l’eurodollar.
Le CAC 40 termine une semaine marquée par la sortie positive du canal baissier en vigueur depuis le 16 mars en formant un chandelier assez favorable, d’autant que la baisse du jour s’accompagne d’un moindre volume. Dans l’ensemble, le contexte reste néanmoins trop incertain pour attribuer une signification importante à une séance sans grand relief, en dehors du fait que toutes les valeurs défensives ont tendance à progresser au détriment des industrielles, et de tout ce qui concerne la fabrication de biens matériels, comme par exemple l’automobile ou le BTP.
Au lendemain d’une relative déception faute d’indications stimulantes de la part de Ben Bernanke, le marché américain en conclut probablement que l’économie, sans être très dynamique, n’est pas pour autant dans une passe suffisamment négative pour justifier une intervention immédiate.
Le Dow Jones reprend 0,75% à 12554, le Nasdaq récupère 0,97% à 2858, et le S&P 500 parvient enfin à franchir les 1320 sur un gain de 0,81% à 1326 points. C’est en soi un signe important et positif sur le plan graphique.
Il semble a priori que le marché en ait terminé avec la tendance baissière qui prévalait, mais la partie n’est pas gagnée tant que le CAC 40 ne parviendra pas à franchir clairement le seuil des 3100, avec pour conséquence une probable ouverture vers une prochaine cible à 3290-3300 points.
À défaut, on veillera à la préservation du support à 3010, de façon à écarter le risque d’un recul sur 2985 points.
Si vous suivez les valeurs du Cac 40, n’hésitez pas à utiliser le filtre – les cases sur fond noir – que nous avons mis en place de façon connaître facilement notre opinion sur le graphique de chacune d’elles. Cela peut vous aider dans vos prises de décisions.