Le marché reste partagé entre la confiance dans le milieu des affaires allemand qui se dégrade un peu plus encore, et des rumeurs positives mais mal fondées d’un versement d’une aide globale de 44 milliards à la Grèce. On parle aussi d’une demande d’aide qui serait imminente de la part de l’Espagne, ce dont nous doutons tant que ses taux à 10 ans ne dépassent pas les 6%. Mais surtout, le S&P 500 confirme pour le moment le support important des 1370, et cela joue sur l’ensemble des marchés.
Le CAC 40 est venu tester les plus bas de la semaine dernière à 3375 avant de clôturer au-dessus du pivot fragile des 3410, sur un chandelier de séance positif, sans plus.
Aux Etats-Unis, et après une séance légèrement positive, le Dow Jones lâche 0,46% à 12756, tandis que le Nasdaq cède encore 0,70% à 2884, et le S&P 500 -0,36% à 1375, avec une maigre marge salutaire au-dessus des 1370 points, et bien loin du seuil des 1420, qui pour être reconquis, demanderait de belles avancées au niveau de la résolution du mur budgétaire américain.
Dans un contexte qui reste bien incertain et lié à des décisions financières de part et d’autre de l’Atlantique, on peut acheter prudemment en deçà de 3400 à condition de ne pas briser le support des 3375, et, à moins de grandes décisions financières, il restera judicieux d’alléger sur toute tentative de reprise vers 3465 points, a fortiori jusqu’au niveau de l’oblique descendante qui avec le temps finit par glisser vers la zone des 3500 points.