En l’absence de toute statistique économique importante, les marchés adoptent une position de stand-by. Il faudra attendre mercredi la seconde révision de la productivité au troisième trimestre aux États-Unis et surtout l’ISM des services censé afficher 53,7 contre 54,2 le mois dernier pour éventuellement pousser plus haut.
Le CAC 40 conserve un biais ascendant assez favorable, mais la résistance des 3600 points tient bon, d’autant que le S&P 500 bute également en deçà des 1420 points. L’indice phare américain cède -0,17% à 1407, tandis que le Dow Jones se stabilise sous les 13.000 à 12.951 en repli de -0,06 %. Pour sa part, le Nasdaq qui avait bien résisté ces derniers jours décroche légèrement des 3000 et cède -0,28% à 2994 points.
L’appétit pour le risque reste intact tel qu’il se manifeste à travers la belle tenue de l’euro qui émet un signal favorable en franchissant à son tour une lourde résistance oblique descendante à 1,3030 dollar, et pourrait tenter de venir tester une résistance majeure à 1,32 dollar.
Tant que la devise américaine reste faible, et que l’euro ne reflue pas en deçà des 1,30 dollar, il n’y a guère matière à envisager une consolidation appuyée. Nous conseillons d’envisager de prendre position en cas de léger recul vers 3560, ou sinon 3540, un retour jusqu’à 3500 paraissant un peu illusoire tant que le marché ne prend pas plus au sérieux la menace de la falaise fiscale.
Pour les traders à court terme, il semble judicieux d’alléger à l’abord des 3600 points. Quand une résistance ou un support sont trop manifestes comme c’est le cas ici, il convient de savoir que leur franchissement se produit fréquemment sous la forme d’un gap d’évitement.
Il faudrait alors prendre en compte une extension rapide vers des paliers successifs à 3660, 3700, puis 3760 points. Nous n’en sommes pas tout à fait là, et il faudra que le S&P500 déborde des 1420 points pour confirmer.