Les indices asiatiques sont mieux orientés après la confirmation d’un PIB en hausse de 7,5 % selon le Bureau de statistique chinois, et grâce à des ventes au détail meilleures que prévues.
Du coup, le CAC 40 aura tenté une incursion au-delà du palier des 3940 points, avant de terminer la séance en deçà de ce seuil qui continue de faire résistance en clôture, au moment où les indices américains se montraient quelque peu hésitants dans la perspective des résultats d’Apple. L’indice parisien forme sur la séance un chandelier plutôt négatif sans que l’on puisse évoquer d’authentique retournement tant que le seuil des 3880 n’est pas enfoncé.
Une fois encore, le Dow Jones parvient à inscrire un nouveau record avec une hausse symbolique de 0,14% à 15.568 points, mais le Nasdaq cède -0,59% à 3579, et le S&P 500 -0,19% à 1692 points.
Après les résultats d’Apple qui seront publiés aux États-Unis après clôture, la journée de mercredi devrait être intéressante, avec une batterie d’indicateurs PMI d’activité économique, autant en Europe et en Chine dont on attend une contraction modeste, qu’aux États-Unis où l’on espère une légère amélioration à 52,6 sur le secteur manufacturier après un chiffre de 51,9 en juin dernier.
Contrairement à ce qui se produit fréquemment en été, les marchés semblent bien calés par la réthorique des banques centrales pour ne pas évoluer de façon très marquée. En revanche il n’y aurait rien d’étrange à une petite phase de consolidation du CAC 40 au niveau des 3940 avant de pouvoir repartir vers la zone des 4080 qui pourrait alors conduire le RSI à 10 semaines dans sa zone habituelle de sur-achat.
Autant dire qu’au niveau actuel, il convient sans doute de conserver quelques réserves de liquidité ou de les aménager, de façon à pouvoir profiter d’une éventuelle consolidation, d’autant plus plausible que le secteur financier américain a publié ses excellents résultats, et que les entreprises des autres secteurs ne susciteront pas forcément le même enthousiasme.
Il paraît judicieux d’aménager quelques liquidités au niveau des 3940, mais rien n’indique de retour en arrière important tant que les taux américains à 10 ans se cantonnent dans la zone des 2,50 % et que la hausse récente des cours du brut ne génère par une inflation de nature à entraver la politique ultra accommodante des banques centrales.