Malgré une surprise positive du côté de l’inflation chinoise moins forte que prévu à la consommation, à 1,8 % seulement sur un an au lieu de 2 % attendus, le comportement mitigé des indices américains et leur incapacité à pérenniser un nouveau record la veille a pris le dessus pour empêcher le CAC 40 de confirmer le franchissement des 4500 points sur l’intervention de Mario Draghi.
L’indice parisien termine la semaine sur un chandelier intérieur à celui de la veille, que l’on peut apparenter à une consolidation sur le support des 4470, avec une connotation un peu négative susceptible d’induire, en cas de cassure, un retour vers la zone des 4430 points.
Pour leur part, les indices américains se stabilisent sous un biais favorable. Le Dow Jones gagne 0,19% à 16.583, le Nasdaq reprend 0,50% au lendemain d’un séance difficile à 4071, et le S&P 500 progresse de -0,15% à 1878, à mi-chemin entre le support des 1850 et son record historique établi à 1898 points.
L’élément le plus intéressant de la séance était sans conteste la poursuite du salutaire repli de l’euro en deçà de paliers importants à 1,3820 puis 1,3770 dollars. Il est probable dans ces conditions qu’il puisse revenir vers 1,3670, voire 1,3640 dollar, et surtout que le seuil des 1,3820 dollars se soit converti à nouveau en résistance. Il faut y voir en tout cas le poids de la BCE, et la crédibilité que le discours de Mario Draghi a pu inspirer aux opérateurs en laissant entrevoir une baisse des taux pour la prochaine réunion du début juin.
Sauf événement géopolitique très perturbateur, il est probablement devenu judicieux d’envisager des achats vers 4470 et d’envisager une extension vers 4560 sous réserve de voir les grands indices américains pulvériser leurs records.