Il n’y avait pas de statistique particulièrement significative en ce début de semaine, mais le référendum dans l’est de l’Ukraine n’ayant pas franchement provoqué de réaction, les marchés ont pu se focaliser sur l’environnement de taux extrêmement bas et sur les perspectives d’une intervention de la BCE en juin pour entamer la semaine sous un angle positif.
Le CAC 40 ne parvient toujours pas à déborder la résistance des 4500 mais ce serait chose largement faite si le détachement de dividendes conséquents n’était intervenu pour réduire le niveau de l’indice sur un plan mathématique, mais pas intrinsèque. L’indice termine néanmoins au plus haut de la séance sur un chandelier favorable, bien engagé pour préparer le débordement des 4500 dans le sillage d’indices américains en grande forme.
Le Dow Jones gagne 0,67 % et atteint un nouveau record historique à 16.695, le Nasdaq s’offre une reconquête très nette des 4110 en progressant de 1,77 % à 4144, et le S&P500 s’offre une clôture record à 1 point du record historique en gagnant 0,99 % à 1897 points. Le débordement éventuel des 1900 devrait ouvrir la voie vers 1906, et éventuellement vers une zone de résistance que nous situons actuellement vers 1935 points.
À moins d’événements géopolitiques très négatif mais de plus en plus improbables, les marchés semblent engagés pour pointer vers de nouveaux plus hauts sur un front macro-économique favorable aux actions lié à des taux très bas et voués à le rester sur fond d’inflation extrêmement réduite.
Dans ces conditions, tout repli vers 4470, non garanti devrait offrir une bonne opportunité pour procéder à des achats en vue d’un objectif que nous situons vers 4560 si le seuil des 4500 se laisse enfin déborder.