Au lendemain de la brillante intervention de Janet Yellen, le diagnostique positif formulé à l’égard de l’économie américaine se confirme. L’indice de la Fed de Philadelphie ressort au plus haut depuis septembre à 17,8, au-dessus des 15,4 enregistrés en mai et des prévisions des économistes à 14. Par ailleurs, les indicateurs avancés suggèrent une économie en croissance enfin supérieure à 2 % avec pour seul point faible l’anémie des peris de construire et un accès encore difficile évoqué la veille par Janet Yellen au crédit hypothécaire de nombreux américains.
Le CAC 40 qui avait pris du retard la veille le rattrape par un gap au-dessus des 4540 qui devraient transformer ce seuil en support en cas de repli, mais le chandelier du jour plutôt mitigé tend à stigmatiser la résistance des 4600 et à en rendre le franchissement difficile si les indices américains satisfaits des propos de leur banque centrale en restent là en attendant la publication des premiers résultats du second trimestre dans quelques semaines.
Pour l’heure, le Dow Jones gagane en clôture 0,09% à 16.921, le Nasdaq qui avait sur-performé la veille cède -0,08% à 4359, et le S&P500 progresse à peine de 0,13% à 1959 points, dans une zone qui paraît difficile à surpasser pour le très court terme.
La Fed a su se montrer rassurante la veille sur son approche très pragmatique et accommodante du futur, mais paradoxalement le risque pourrait venir de la sortie de chiffres traduisant une économie américaine excessivement robuste dans les prochains mois. Le marché pourrait alors s’inquiéter d’une hausse des taux plus rapides que prévue, et se soucier également d’une inflation plus sensible qu’attendue. Nous n’en sommes pas là, et la tendance de fond devrait rester positive, invitant à l’achat sur tout repli non garanti vers 4540 points.