L’indice de la Fed de Philadelphie baisse moins que prévu en octobre, de 22,3 à 19,8 au lieu de 7 attendus. C’est le signe d’une économie américaine assez robuste et peut-être moins affectée par le shutdown que les 0,6% de réduction du PIB estimés actuellement par Standard and Poors pour le dernier trimestre.
Comme souvent, le marché aura tenté de vendre la bonne nouvelle américaine, mais les ardeurs vendeuses n’ont pas été bien loin, et l’indice parisien termine la séance, tiré par la bonne tenue des indices américains, sur un chandelier de bonne facture et au-dessus des anciens records de septembre établis à 4230 points.
Affecté par les mauvais résultats d’IBM et par la performance mitigée de Goldman Sachs, le Dow Jones ne cède que -0,01 % à 15.372, mais le Nasdaq continue sa progression en territoire record depuis l’an 2000 à 3863 sur un gain de 0,61%, tandis que le S&P 500 s’octroie 0,67% à 1733 et touche de ce fait un nouveau record historique après la percée importante des 1710 la veille.
A moins que les statistiques du PIB chinois attendues à 7,7% de croissance après 7,6% le trimestre dernier ne soient décevantes, le marché devrait rester bien orienté dans le sillage des indices américains en dépit d’un euro de plus en plus surévalué à 1,37 dollar.
Compte tenu des turpitudes prolongées avec le shutdown, il y a de fortes chances pour que la Fed maintienne le rythme de ses rachats d’actifs jusqu’au printemps, et cela devrait soutenir les marchés dans leur ensemble, et notamment aux États-Unis et notamment aux Etats-Unis où l’on observe une rechute du taux à 10 ans à 2,60%, de très bon augure pour la tenue de la croissance ces prochains mois. En ce sens, nous maintenons l’idée d’un objectif de l’ordre de 1800 sur le S&P 500 d’ici à la fin de l’année, et un retour vers les 4300 sur le CAC 40, voire une extension vers la zone des 4420 puis 4500 points en surveillant de ne pas casser la tendance par une très improbable rupture des 4170 points.