Entre les propos très positifs de Janet Yellen la veille, le relèvement attendu mais voté du plafond de la dette américaine, et des statistiques évoquant un rebond aussi surprenant que favorable du commerce extérieur chinois, rien ne semble pouvoir obscurcir un climat boursier revenu au beau fixe en l’espace de quelques jours.
Surtout, les États-Unis semblent bien partis pour orchestrer probablement une croissance de l’ordre de 3 % cette année, et cela peut difficilement justifier une forte correction dans la mesure où les taux longs évitent de s’emballer grâce aux bonnes dispositions de la banque centrale américaine. En revanche, au terme d’une longue série haussière de court terme, il n’y aurait rien de très surprenant à ce que le marché soit enclin à saisir quelques bénéfices et freiner, ou même stopper la hausse pour l‘immédiat.
Ainsi, le CAC 40 ne parvient pas tout à fait à s’affranchir des 4310 sur la clôture et termine la séance sur un chandelier positif mais un peu plus mitigé dans sa forme, ce qui pourrait induire un retour passager vers la zone des 4280 points.
Pour leur part, les indices américains conservent un levier soutenu sans clôturer sur leurs plus hauts de séance. Le S&P 500 reste parfaitement stable à 1819, le Nasdaq progresse encore de 0,24 % à 4201, mais le Dow Jones hésite à s’affranchir des 16.000 et recule de -0,19 % à 15 964 points.
En attendant de conforter demain des ventes au détail censées rester stable aux États-Unis en janvier, il est fort probable que le marché soit encore hésitant, sans pour autant marquer de faiblesse notoire. S’il reste sans doute judicieux d’alléger quelques positions dans la zone des 4310, certains verront à court terme un intérêt à profiter de replis dès 4280 pour adopter plutôt une humeur acheteuse.