Dans le sillage des chiffres décevants de l’emploi aux États-Unis pour le mois de mars, les demandes hebdomadaires d’allocations-chômage font un bond inattendu ressorti à 380 000 au lieu de 355 000 attendus, et cela, conjugué à la hausse des taux italiens aurait pu peser beaucoup plus lourdement sur le marché. Mais quelques heures avant la publication des chiffres de Google, les opérateurs voient le marché à nouveau avec les yeux de l’optimisme, tout accès de faiblesse à l’endroit de l’emploi faisant rapidement renaître les espoirs légitimes d’un nouvel assouplissement monétaire de la part de la Fed.
Encouragé par des indices américains bien orientés, et par le franchissement très clair des 1370 sur le S&P 500, le CAC 40 forme un chandelier de séance nettement plus favorable assorti d’un volume assez intéressant qui tend à conforter la présence d’un support important formé sur la base des 3200..
Le Dow Jones progresse de 0,9 % à 12 925, le Nasdaq de 1,3 % à 3065, et le S&P 500 se relance peu à peu la reconquête des 1400 en gagnant 1,2 % à 1385, et surtout en reprenant une marge importante psychologiquement au-dessus du seuil crucial des 1370 dont l’enfoncement récent était problématique.
Les résultats de Google, suivi de se de JP Morgan demain vont certainement avoir une influence dans le sens de voir si les analystes ont été trop pessimistes dans la prévision, ce qui pourrait entretenir un retour des indices américains vers leurs récents plus hauts, et tiré le CAC 40 vers la zone des 10 des 3360, au moins en première approche, et en fonction du dynamisme de ses homologues américains.
Un retour improbable jusqu’à 3200 serait négatif sur un plan graphique, aussi nous jugerons intéressant de faire des achats sur la base des 3250 tant que les 3280 ne sont pas débordés.