Après Citigroup la veille, c’est au tour de Goldman Sachs d’afficher une résultat très supérieur aux attentes, autant en termes de résultats des résultats( 3,70 USD soit 1,86 md contre 1,78 USD et 962 millions il y a un an), que de revenus, (8,61 md contre 6,63 md il y a un an).
Ce n’est pas une surprise, l’économie américaine en meilleure forme, et surtout des fortes hausses sur les marchés et les actifs immobiliers dans un contexte de taux très bas forment un contexte de rêve pour tout un secteur financier américain qui délivre mieux que prévu.
En revanche, certaines sociétés comme Coca-Cola se font surprendre négativement par une consommation mondiale décevante, qui stigmatise le manque de croissance, et sans doute le pouvoir d’achat insuffisant de grandes masses pour qui les produits Coca sont un bien discrétionnaire.
le CAC 40 continue de buter sur la résistance des 3880 au sommet de ce qui pourrait être considéré comme une deuxième épaule d’une configuration en épaule tête épaule, qui demande de franchir en clôture et sans ambiguïté ce seuil pour espérer poursuivre vers 3940, et probablement au-delà. Pour le moment, l’indice se cantonne à l’intérieur de son canal ascendant de court terme et semble conforter vers 3845 un support dont l’enfoncement pourrait impliquer un retour sur 3815, voire 3790 points sous la pression d’indices américains hésitants.
le Dow Jones n’inscrit pas de nouveaux records et cède -0,21% à 15.452, le Nasdaq recule de -0,24% à 3596, et le S&P 500 se refuse à déborder le plus haut de mai à 1687 en cédant -0,37% à 1676 points.
La difficulté des grands indices américains Dow Jones et S&P 500 à inscrire de nouveaux records après les avoir testé avec précision pourrait enclencher une phase d’affaiblissement technique lié à la publication de résultats sur des secteurs moins porteurs que les banques américaines. Dans cette optique, il reste en tout cas préférable d’envisager plutôt des achats sur repli vers la zone des 3790 à 3815 points tant que les 3890 ne sont pas pulvérisés.
Malgré les attentes du marché, il n’y a probablement pas grand-chose à attendre de Ben Bernanke mercredi devant le Congrès que l’on ne sache déjà. Celui-ci devrait réitérer une posture accommodante tant que l’économie n’est pas plus florissante, et l’avenir du marché risque plutôt de dépendre de la qualité des prochains résultats et des réactions qu’ils provoqueront…