Au lendemain d’un discours de Barak Obama sur l’état de l’Union très remarqué pour avoir suggéré l’ouverture d’une zone de libre-échange entre les États-Unis et l’Europe, les indices maintiennent un cap modérément soutenu.
La reconstruction de la confiance se traduit par un salutaire regain de volume dans la hausse, et le CAC 40 vient tester un palier de résistance assez important à 3710, à déborder pour envisager une poursuite du mouvement haussier vers 3730, et dans le meilleur des cas vers les plus hauts connus récemment à 3790 points.
Alors que les résultats des entreprises commencent à pleuvoir sans susciter dans l’ensemble de mauvaises surprises, le S&P 500 devrait nous indiquer l’orientation la plus immédiate à prévoir.
Or l’indice phare américain, après une sortie en séance très positive vers 1525, termine précisément sur le seuil clé des 1520, sur un gain de 0,04 %. Il est difficile de faire mieux pour maintenir le suspense, puisque le franchissement confirmé de ce seuil devrait ouvrir la voie vers les records historiques dans la zone des 1575 points, et remorquer dans son sillage les indices européens.
Un peu hésitant, le Dow Jones cède pour sa part -0,25 % à 13.983 après avoir clôturé au-delà de 14.000 la veille, mais le Nasdaq gagne 0,33 % à 3197, juste sous la résistance psychologique des 3200 points.
Dans la perspective des élections italiennes le 24 février, et des accords qui devront surgir aux États-Unis pour éviter des coupes de dépenses publiques brutales le 1er mars, quelques hypothèques devraient subsister sur le marché. Il n’empêche, rien pour le moment ne laisse entrevoir de correction importante, et dans une perspective d’accumulation progressive, nous ne pouvons que réitérer notre conseil d’accumuler des positions sur repli vers 3675, a fortiori dans la zone des 3600 que l’on ne reverra peut-être pas…