Entre les espoirs de solution de la falaise fiscale et le meilleur indicateur que les constructeurs immobiliers aient connu depuis 2006, les marchés américains retrouvent tous les motifs pour reprendre leur tendance ascendante, et peut-être rattraper le retard qu’ils ont accumulé par rapport à l’Europe depuis quelques mois
Le CAC 40 ne profite en effet que modérément de la puissante dynamique des marchés américains. L’indice forme néanmoins sur la séance un chandelier de bonne facture, mais le momentum est un peu anémique, l’indice parisien restant en deçà d’une résistance que nous situons vers 3675 points.
L’indice S&P 500 s’écarte cette fois sans équivoque de la zone des 1420 et gagne 1,16 % à 1447, en bonne voie pour tendre vers un test des plus hauts annuels à 1475 points. Par ailleurs, le Dow Jones progresse de 0,87 % à 13351, et le Nasdaq d’un brillant 1,47 % à 3055 points.
Le contexte reste favorable aux actions, d’autant que le yen reste orienté à la baisse, et que l’euro commence à déborder la résistance majeure des 1,32 dollars. Cela est évidemment très inquiétant pour la compétitivité européenne, mais reste dans l’immédiat un facteur de soutien à la prise de risque et à la montée des actions et des ratios de capitalisation.
Nous continuons de viser un objectif dans la zone des 3760 sur un horizon de quelques jours, peut-être pour la fin de l’année, et sinon très probablement d’ici à la fin janvier sous réserve de résolution d’un compromis pour éviter la falaise fiscale.