Entre la résurgence des problèmes financiers au Portugal, la tension politique intense qui secoue l’Égypte, et le ralentissement de plus en plus prononcé en Chine, le marché a fini par lâcher prise, avant de se reprendre grâce à la publication de statistiques américaines plutôt encourageantes. Selon l’enquête ADP le mois de juin aurait vu la création de 188.000 emplois au lieu des 150.000 attendues dans le privé. Cela irait dans le sens du pronostic positif établi par Ben Bernanke le 19 juin et pourrait induire vendredi à 14h30 un chiffre du chômage meilleur que les 180.000 créations de postes envisagées par le consensus.
Le Cac 40 profite de la bonne tenue des indices américains pour former un chandeleir de belle facture après un gap sous les 3720 qui en font une possible résistance à court terme, mais un repli à 3600 ou moins paraît improbable sans une corrections des indies américains.
Le Dow Jones termine une séance écourtée avant un jour férié sur une hausse de 0,38% à 14989, le nasdaq progresse de 0,31% à 3444, et le S&P500 gagne 0,06% à 1615 points sans avoir cassé les 1600, mais assez loin des 1638 points.
Il ne faut pas, a priori, attendre de Mario Draghi jeudi qu’il annonce des nouvelles spectaculaires, et moins encore qu’il puisse intervenir directement sur le regain de tensions financières prévalant au Portugal. Le climat devrait donc rester assez neutre jusqu’à la publication du chômage américain vendredi.
Le chandelier du jour semble indiquer une zone intéressante pour procéder à des achats vers 3660, avec la modération imposée par une saison estivale parfois capricieuse. en revanche, il convient de rester sceptique à court terme sur la capacité de l’indice à s’affranchir des 3790, à moins de voir les indices américains s’envoler ces prochaines semaines sur des résultats d’entreprises qui seraient surprenants alors que l’environnement mondial est un peu ralenti dans l’ensemble.