Lucide mais serein, Ben Bernanke dynamise le marché

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A 22h20 : Dans l’attente du discours de Ben Bernanke à Jackson Hole censé décevoir par absence de mesures et de décisions, le marché aura lourdement dévissé, avant d’opérer un puissant retournement positif, aussi bien au niveau d’un euro en reprise jusqu’à approcher 1,45 dollar, que d’indices américains dans le vert, avec un leadership prometteur de la part du nasdaq, et plus encore des grands leaders mondiaux de la technologie.
Le Cac 40 termine la séance sur un chandelier encourageant en forme de marteau, avec un longue ombre en bas, mais en deçà du seuil des 3100 points, qui devrait être reconquis lundi au regard d’une bonne clôture aux Etats-Unis.
Après une incursion violente dans le rouge, le Dow Jones gagne 1,2 % à 11283, le Nasdaq s’emballe de 2,49 % à 2479, et le S&P 500 revient clôturer allègrement au-dessus des 1170 à 1176 et +1,51%, ce qui le replace sur le chemin des 1207 points.
Ben Bernanke s’inquiète d’une croissance trop molle pour résoudre le chômage, mais il répète ne pas envisager pour le moment de retour en récession, tout en se disant prêt à intervenir. L’absence de mesures dénote une relative sérénité sur la situation présente, et renvoie dos à dos les politiques congressistes des deux partis pour trouver des solutions de relance intelligentes.
Cela explique sans doute la belle volte face du marché. Il n’est pas totalement exclu que la problématique essentielle de la croissance et des moyens pour la générer reprennent le devant de la scène chez les politiques. En ce cas, cela ne manquerait pas de restaurer la confiance, et de faire flamber des marchés survendus. Le contexte serait alors à nouveau beaucoup plus favorable aux agents de croissance que sont les belles entreprises, souvent technologiques, dont le rôle est essentiel pour préserver le monde de l’austérité et de la résignation.

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2 comments

  1. laffargue   •  

    Devant la cacophonie des dirigeants européens souscieux de leur réelection, j’espère malgré
    tout qu’ils accorderont un peu d’attention et d’intégration réelle dans leurs décisions aux
    propos cohérents de Mme Lagarde ce week end

    • Olivier Anger   •     Author

      Merci vivement de ce commentaire.
      Mme Lagarde plaide pour des banques très solides comme un moyen de confiance, mais s’il faut recapitaliser aux cours actuels ridicules, on peut s’interroger s’il ne serait pas très judicieux que ce soit l’Etat qui en profite, pour souscrire à ces niveaux si faibles, au bénéfice futur du contribuable…

      En 2008 Mme Lagarde s’était félicitée d’avoir prêté à des taux élevés aux banques en difficulté et d’avoir encaissé les intérêts, mais franchement j’aurais préféré que comme Tim Geithner avec Citigroup (souscrit à 1 dollar, et revendu à 4 ), l’Etat achète du BNP ou du Soc Gen et revende sa position avec 80 % de plus-value, voire beaucoup plus…

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