La Publication d’un indicateur PMI à 50,2 point en croissance sur les 50 points de l’équilibre en France suscite une grande auto-satisfaction parmi les media, alors que l’Europe dans son ensemble affiche son meilleur niveau depuis plus de deux ans à 52,1. Mais cela n’empêche pas le marché de s’effriter sur un indicateur PMI en léger recul à 52,8 au lieu de 53,1 en août aux États-Unis, sur une tension récurrente à l’endroit du relèvement du plafond de la dette, et sur des pronostics divergents entre différents membres de la réserve fédérale sur l’état de l’économie américaine.
Sur un plan graphique, le CAC 40 termine la séance sur un chandelier plutôt négatif en forme de test d’un support important à 4170, et confirme sur le court terme une probable incapacité temporaire à déborder le seuil des 4240 points.
Le Dow Jones cède pour sa part -0,32 % à 15.401, le Nasdaq recule modestement de -0,26 % à 3765 sur des ventes très encourageantes de l’iPhone 5c d’Apple qui progresse de 4,97%, et le S&P 500 reflue en deçà du point clé de sortie haussière de la semaine dernière à 1710, pour clôturer en repli de -0,46 % à 1702, et s’ouvrir éventuellement la voie vers un test d’un support intermédiaire vers 1687 points.
Il ne faut sans doute pas attendre de progression supplémentaire du marché aussi longtemps qu’une solution politique positive n’aura pas abouti sur le relèvement du plafond de la dette,et ce n’est pas le succès très attendu d’Angela Merkel aux élections allemandes qui inversera le cours des choses.
Il est probable que le marché soit un peu sur-acheté dans l’immédiat, et qu’il soit difficile pour le moment de déborder le cap des 4240 points. Comme nous avions l’occasion de le souligner en fin de semaine, un repli vers 4125 serait sans doute plus propice à des prises de positions dans l’hypothèse d’une consolidation un peu plus appuyée qui ne remet pas pour autant en cause une tendance primaire positive de fond pour le long terme.