Si l’on exclut les mauvais chiffres d’activité français ou les demandes hebdomadaires d’allocations au chômage en légère remontée aux Etats-Unis, les PMI du jour au plus haut depuis trois ans, aussi bien aux États-Unis qu’en Europe, témoignent d’une activité économique mondiale plutôt encourageante, de nature à justifier la bonne tenue des indices américains, avec un salutaire regain de performance au niveau du Nasdaq.
Dans un environnement marqué par l’hésitation avant les élections européennes dont les conséquences ne devraient de toute façon pas être d’une grande importance, le CAC 40 aura beaucoup hésité à s’affranchir de la résistance des 4470 avant de terminer la séance sur un chandelier positif et une clôture au plus haut, mais sans toutefois atteindre directement la zone au-delà des 4500 points.
Les indices américains terminent en hausse mais ne parviennent ni à toucher de nouveaux records ni à terminer au plus haut. le Dow Jones gagne 0,06 % à 16 543, mais le Nasdaq progresse de 0,54 % à 4154,1 % au-dessus d’un pivot important à 4110, tandis que le S&P 500 termine sur un gain de 0,21 % à 1892..
Compte tenu de la proximité des plus hauts aux États-Unis et de l’attentisme qui devrait prévaloir dans le contexte des élections européennes, il n’y a pas lieu d’envisager une envolée du CAC 40 au-delà de 4500, ni de motif pour que l’indice casse la zone des 4420 points. Dans un contexte toujours très tempéré au niveau des taux, les replis vers 4450 ou un peu en deçà offrent sans doute une occasion de prendre quelques positions.