Une fois encore le marché aura débutait en Europe sur une note légèrement négative appuyée par un indicateur ZEW allemand qui reste décevant, mais la tonalité est toute autre aux États-Unis, où la plupart des économistes se montrent particulièrement optimistes après de bonnes ventes au détail publiées la veille sur un net regain du pouvoir d’achat lié à la baisse des prix de l’essence.
En légère baisse le matin, le CAC 40 forme sur la séance un chandelier de belle facture qui témoigne à nouveau d’un net refus de consolider, l’indice restant bien cantonné à l’intérieur de son canal ascendant de court terme, dont le haut coïncide désormais avec la zone des 4010 sous réserve de déborder la résistance des 3970 points.
Soutenus par un climat quasiment euphorique sur l’état de leur économie, les indices américains poursuivent sans résistance majeure vers de nouveaux plus hauts. Le Dow Jones progresse de 0,82 % à 15.215, le Nasdaq gagne 0,70 % à 3463, et le S&P 500 0,99 % pour atteindre très précisément une résistance intermédiaire que nous situons à 1650, avant de tendre à plus long terme vers un objectif de l’ordre de 1800 points.
L’Agence Internationale de l’Energie publie un rapport très positif soulignant une authentique révolution sur les prochaines années avec l’augmentation croissante de la production du pétrole aux États-Unis. Il faut en tout cas en attendre des effets très bénéfiques dans la mesure où l’offre de pétrole devrait progresser plus rapidement encore que la demande, et cela devrait avoir des implications positives sur l’ensemble de l’économie mondiale. Cela prouve également les craintes d’une époque ne sont pas forcément toujours bien-fondées…
Pour l’heure, il convient de rester prudent dans l’hypothèse d’une modeste consolidation éventuelle liée à la saisonnalité, qui permettrait d’acheter vers 3915, au mieux 3870, mais rien dans le fond n’évoque d’inversion négative significative d’une tendance très favorable de mieux en mieux ancrée.