Les ventes au détail en hausse de 0,1 % en avril aux États-Unis sont une excellente surprise, surtout si l’on prend en compte une baisse importante des volumes de ventes liées à celle des prix de l’essence, qui favorise très nettement le consommateur américain et son pouvoir d’achat.
Tout semble se passer comme si les États-Unis étaient portés par un cercle vertueux encore un peu lent, mais régulier et puissant, entre une baisse sensible du déficit public et une économie en croissance soutenue par un regain de confiance et de pouvoir d’achat. L’augmentation de l’effet de richesse chez le consommateur, qu’ils proviennent de l’immobilier ou des actions entraîne dans son sillage toute l’économie.
Il est assez difficile dans un tel contexte de voir le CAC 40 entamer une sérieuse consolidation, et l’indice se contente pour le moment de débuter la semaine sur un volume modéré, et sans aucun changement notoire. L’indice termine la séance sur un chandelier mitigé, mais il n’y a pas le moindre signe de retournement à prévoir tant que le support des 3915 n’est pas enfoncé.
Malgré les bonnes nouvelles économiques, les indices américains se stabilisent, le Dow Jones cédant 0,18 % à 15 092, tandis que le Nasdaq progresse de 0,07 % à 3439, et le S&P 500 de 0,02 % à 1634 points.
Un minimum de prudence impose probablement de rester méfiant jusqu’à la fin de semaine en raison du risque de former un pic traditionnel dans la première quinzaine de mai, mais les éléments actuels en place ne laissent a priori pas entrevoir de correction majeure. Il semble judicieux de profiter de tout repli vers 3915, a fortiori 3870 pour acheter, dans l’idée de rejoindre sur un horizon plus ou moins long la zone des 4080 points.