Malgré un indicateur PMI Markit de la zone euro légèrement meilleur que prévu mais toujours en contraction, le marché n’a pas le ressort pour poursuivre sa progression, et il faudra sans doute attendre la publication des chiffres du chômage américain pour le mois de juin vendredi à 14h30, au lendemain de la fête de l’Indépendance, ou peut-être même les premiers résultats trimestriels publiés par Alcoa lundi prochain pour observer une hypothétique reprise du mouvement haussier.
Le CAC 40 se montre incapable de déborder le seuil majeur des 3790 et termine sur un chandelier de séance mitigé, inscrit entre des limites qui risquent de perdurer entre 3720 pour les plus bas et 3790 pour les plus hauts, d’autant que les commandes industrielles légèrement plus toniques que prévues aux États-Unis ne parviennent pas à maintenir la hausse des indices américains qui terminent par un léger renversement à la baisse.
Le Dow Jones cède -0,29 % à 14.932, le Nasdaq -0,04% à 3433, et le S&P500 -0,06 % à 1614 points, assez loin d’un seuil important qu’il devra reconquérir à 1638 points pour espérer reprendre le biais haussier.
Dans ce contexte, les marchés vont très probablement rester attentistes jusqu’à vendredi, sauf très improbable annonce spectaculaire de la part de la BCE jeudi dans l’après-midi. Dans une optique à court terme, et compte tenu d’un marché dont les pics descendants et des clôtures faibles témoignent d’une relative anémie technique, il paraît judicieux de continuer à alléger en cas de reprises vers la zone des 3780 à 3790, et peut-être d’envisager quelques achats modérés sur les accès de faiblesse vers 3720 points.